La Chauve-Souris

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LA CHAUVE-SOURIS – Johann Strauss Jr.
Opérette en trois actes en hongrois, avec des sous-titres en anglais et en hongrois
Durée de la représentation : 3 heures 30 minutes, avec 2 entractes.

 

Un certain monsieur, désormais connu sous le nom de Docteur Chauve-Souris, sème le chaos lors du bal masqué du prince Orlofsky. Des maris infidèles sont condamnés à la prison, des épouses brûlent d'envie de tromper leurs maris et de jeunes étoiles montantes apparaissent déguisées. Les plaisanteries et les festivités se terminent dans la cour d'une prison, mais c'est là que les rires commencent vraiment ! Cet opéra en version intégrale, arrosé de champagne, est le chef-d'œuvre de Johann Strauss et, sans aucun doute, l'événement phare des fêtes d'hiver. Le Docteur Chauve-Souris et ses amis ont prévu un bal de Nouvel An mémorable !

 

 

Argument

L'action se passe à Vienne, à la fin du xixe siècle7

 

Acte 1 : dans la maison de la famille Eisenstein[modifier | modifier le code]

On entend, venant du dehors, une sérénade chantée par Alfred, adressée à Rosalinde (épouse de Gabriel von Eisenstein) , avec qui il a eu autrefois une liaison (Täubchen das entflattert ist). Adèle, la servante, fait son entrée, tenant à la main une lettre de sa sœur Ida. Celle-ci, qui fait partie d'une troupe de ballet, l'invite à la rejoindre à une soirée donnée chez un riche aristocrate russe, le prince Orlofsky. Adèle est tout excitée et décide de demander à sa maîtresse la permission de s'absenter en prétendant devoir rendre visite à sa tante malade.

 

Mais Rosalinde est bouleversée par la sérénade d'Alfred, d'autant plus que son mari doit le soir même se rendre à la prison, car il a été condamné à une peine de cinq jours pour outrage à fonctionnaire. Elle ne peut pas se passer de sa domestique dans ces circonstances. Adèle quitte la pièce en pleurant, et Alfred entre. Il réussit à convaincre Rosalinde d'accepter qu'il lui rende visite une fois que son mari sera parti en prison.

 

À peine est-il parti qu'Eisenstein entre, en compagnie de son avocat, le Dr Blind. Ce dernier s'est montré si maladroit que la peine de prison d'Eisenstein est passée de cinq à huit jours, et Eisenstein est naturellement furieux (Nein, mit solchen Advocaten). L'avocat s'en va, et Eisenstein ordonne à Adèle de lui commander un bon repas, et à Rosalinde d'aller lui chercher de vieux habits qu'il portera en prison.

 

Entre le Docteur Falke, un ami d'Eisenstein, qui lui propose de se rendre costumé à la soirée du prince Orlofsky, avant de se rendre en prison (Komm mit mir zum Souper). Eisenstein accepte, et lorsque Rosalinde revient avec les vieux habits, elle est très étonnée qu’Eisenstein lui annonce que finalement, il se rendra en prison en tenue de soirée. Il quitte la maison après des adieux déchirants entrecoupés d'un air de polka, et Rosalinde annonce à Adèle qu'elle peut finalement disposer de sa soirée.

 

Adèle partie, le champ est libre pour Alfred, qui se met à l'aise et se sert à boire (Trinke, Liebchen, trinke schnell). Mais Frank, le nouveau gouverneur de la prison, arrive pour emmener Eisenstein. Pour ne pas être compromise, Rosalinde est obligée de prétendre qu'Alfred est son époux (Mein Herr, was dächten Sie von mir), et celui-ci accepte de se laisser mener en prison, non sans en profiter pour obtenir plusieurs « baisers d'adieu » (Mein schönes, großes Vogelhaus).

 

Acte 2 : chez le prince Orlofsky

La fête bat son plein (Ich Iade gern mir Gäste ein). Falke arrive avec Eisenstein, qui se présente sous le nom de « marquis Renard ». Il est très étonné car il croit reconnaître Adèle, la servante de sa femme, parmi les invitées. Mais Adèle entonne un air (Mein Herr Marquis) dans lequel elle s'étonne qu'on puisse prendre pour une domestique une personne aussi distinguée qu'elle, et se moque d'Eisenstein, en compagnie des autres invités. Frank est également présent à la soirée, et prétend être un Français, le « chevalier Chagrin ».

 

Eisenstein ne reconnait pas Rosalinde, qui arrive, à l'instigation de Falke, masquée, en prétendant être une comtesse hongroise. Rosalinde est naturellement très surprise de constater qu'Eisenstein n'est pas en prison. Eisenstein flirte avec sa femme, et celle-ci finit par lui soutirer sa montre (Dieser Anstand, so manierlich).

 

Lors du souper, Eisenstein raconte la mauvaise farce qu'il a faite à son ami Falke lors du dernier carnaval : Falke était déguisé en chauve-souris, et Eisenstein l'abandonna endormi, ce qui l'obligea ensuite à regagner son domicile sous son déguisement, en plein jour, sous les railleries des passants.

 

La soirée se termine dans la joie, par un hymne au champagne (Im Feuerstrom der Reben) et tous les invités se congratulent (Brüderlein). Eisenstein et Frank partent au petit matin pour rejoindre la prison, ignorant chacun l'identité de l'autre.

 

Acte 3 : à la prison

Frank rejoint son bureau à la prison. Adèle arrive, en compagnie de sa sœur Ida, elle souhaite devenir actrice et demande au « chevalier » de l'aider dans sa reconversion (Spiel' ich die Unschuld vom Lande). Eisenstein arrive, et Frank a beaucoup de peine à admettre que le marquis Renard est en fait Eisenstein, et se demande qui est le « Eisenstein » qu'il a emprisonné la veille. Eisenstein se le demande aussi, et il emprunte la perruque de son avocat le Dr Blind qui vient d'arriver afin de tirer l'affaire au clair.

 

Rosalinde arrive enfin, pour faire sortir Alfred de prison. Eisenstein, toujours déguisé, les interroge. Rosalinde se plaint de l'infidélité de son mari. Eisenstein se découvre, mais est confondu lorsque Rosalinde sort la montre, preuve de son inconduite avec la « comtesse hongroise ». Falke explique avoir voulu piéger son ami, c'est la vengeance de la chauve-souris !

Programme et distribution

Chefs d'orchestre: Martin Rajna, Sámuel Csaba Tóth
Gabriel von Eisenstein: István Kovácsházi, Tibor Szappanos
Rosalinda: Lilla Horti, Eszter Sümegi
Frank: Zoltán Bátki Fazekas
Orlofsky: Viktória Mester
Alfred: Gergely Boncsér, Barna Bartos, Botond Pál
Dr. Falke: Csaba Szegedi
Dr. Blind: Gergely Biri
Adele: Erika Miklósa, Rita Rácz, Eszter Zemlényi
Iwan: Krisztián Teleki Nagy
Frosch: Péter Vida, Csaba Pindroch
Ida: Zsuzsanna Kapi

 

Avec l'Orchestre et le Chœur de l'Opéra d'État hongrois, ainsi que le Ballet National Hongrois

 

Compositeur: Johann Strauss II
Librettistes: Richard Genée, Carl Haffner
Traduction: Sándor Fischer, József Romhányi, Ágnes Romhányi
Metteur en scène: Miklós Szinetár
Scénographe: Attila Csikós
Costumière: Nelly Vágó
Chorégraphe: Jenő Lőcsei
Traduction anglaise: Arthur Roger Crane
Directeur du chœur: Gábor Csiki

Galerie de photos
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Opéra d'État hongrois

INFORMATION EN CAS DE MAISON COMPLETE !

Si toutes les places sont épuisées pour l'heure sélectionnée, mais que vous voulez quand même voir notre production ce jour-là, nous commencerons à vendre 84 de nos places debout extrêmement abordables 2 heures avant le début de la représentation, avec lesquelles vous pourrez visiter le galerie au 3ème étage. Les billets peuvent être achetés à la billetterie de l'Opéra et sur notre interface en ligne. Nous attirons votre attention sur le fait que la scène n'est visible que de manière limitée depuis les places debout et les sièges latéraux, mais en même temps, le suivi de la représentation est également soutenu par une diffusion télévisée sur place.

 

L'Opéra d'État hongrois (hongrois : Magyar Állami Operaház , prononcé [ˈmɒɟɒɾ ˈaːllɒmi ˈopɛɾɒhaːz]) est une salle d'opéra de style néorenaissance, située à Budapest. Il héberge l'opéra national de Hongrie.

 

Avant 1873, la ville de Budapest n'existait pas, seules existaient Buda, Pest et Óbuda. À cette date, ces trois villes furent réunies et Budapest est née. Le tourisme a connu une expansion considérable entraînant la construction de cafés et de restaurants. La nécessité d'une salle d'opéra s'est rapidement faite sentir pour promouvoir la culture.

 

L'empereur François-Joseph d'Autriche-Hongrie confie à Miklós Ybl, un des architectes hongrois le plus coté du xixe siècle, le soin de réaliser l'ouvrage. La construction dure 9 ans, de 1875 au 27 septembre 1884, date de l'inauguration.

 

Le bâtiment, richement décoré, est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture néorenaissance avec, cependant, des éléments de style baroque. L'ornementation est réalisée par des artistes hongrois renommés à l'époque : Bertalan Székely,Mór Than et Károly Lotz. Bien que le bâtiment ne soit pas considéré comme le plus important, son esthétique et sonacoustique le classent parmi les premières salles d'opéra dans le monde.

 

Le bâtiment

 

L'auditorium de 1261 places, en forme de fer à cheval (d'après les calculs réalisés en 1970 par un groupe d'architectes internationaux), a la troisième meilleure acoustique en Europe après la Scala et l'Opéra Garnier. Bien que beaucoup de salles aient été construites depuis, l'Opéra national de Hongrie reste parmi les meilleurs en termes d'acoustique.

Sur la façade du bâtiment trônent les statues de Ferenc Erkel, compositeur de l'Himnusz, hymne national hongrois, du premier directeur de l'opéra et à l'origine de laSociété philharmonique de Budapest, ainsi que celle de Franz Liszt, le compositeur hongrois bien connu.

Chaque saison s'étend du mois de septembre à la fin du mois de juin. Outre la présentation d'opéras, le bâtiment abrite le Ballet national hongrois.

Beaucoup d'artistes de renom ont été invités à se produire. Parmi ceux-ci, le compositeur Gustav Mahler qui a également été chef d'orchestre à Budapest de 1888 à1891 et Otto Klemperer qui a été le directeur musical pendant trois ans de 1947 à 1950.

Des travaux de rénovation importants sont entrepris en 1980 sur des fonds de l'état hongrois. Ils durent jusqu'en 1984. La réouverture de la salle a lieu le27 septembre 1984, soit exactement 100 ans après son ouverture initiale.

Le second opéra national est le théâtre Erkel (hu). Il est bien plus grand et abrite également un ballet.

Des visites guidées en six langues (En français notamment) ont lieu tous les jours à 15 et 16 heures.

Attila Nagy
© Berecz Valter
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