Carmen

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CARMEN – Georges Bizet
Opéra en quatre actes, en français, avec sous-titres en hongrois, anglais et français
Durée de la représentation : 3 heures 15 minutes, avec un entracte.

 

Les productions du metteur en scène catalan Calixto Bieito, le « Quentin Tarantino de la scène lyrique », plongent incisivement dans la réalité de leurs récits, les rendant choquantes et provocantes. Et quelle œuvre conviendrait mieux à ce style de mise en scène – avec ses passions et émotions tout aussi débridées – que l'opéra français Carmen de Georges Bizet ? Le metteur en scène a transposé cet opéra, situé à l'origine dans la Séville du XIXe siècle, dans l'Espagne post-franquiste, où il dépeint un monde sauvage et cruel avec un réalisme saisissant – sans la moindre trace de flamenco folklorique. La production de Bieito a été mise en scène dans le monde entier, et en 2021, elle est enfin arrivée en Hongrie pour être appréciée de tous.

 

 

Argument


Acte I - La place

Le prélude est l'un des plus célèbres de l'histoire de la musique : c'est un Allegro giocoso débordant au rythme joyeux et bondissant correspondant au motif de la corrida, entrecoupé d'abord par un petit thème du quatrième acte (où l'alguazil se fait copieusement huer) puis par le motif de la chanson d'Escamillo. Il est suivi immédiatement par un sombre Andante moderato dont le caractère inquiétant et frissonnant marque le thème du destin funeste, il sera joué aux moments clefs de l'opéra (Carmen jette la fleur à José, Micaëla convainc José de partir...) et résonnera à toute volée à la fin du duo final.

Une place à Séville, entre la caserne des dragons d'Alcala et une manufacture de tabac. Des soldats montent la garde. Leur brigadier, Moralès, voit arriver une jeune fille aux nattes blondes : c'est Micaëla qui cherche son fiancé, le brigadier Don José. Les sollicitations des dragons se faisant trop pressantes, elle s'éclipse. On entend les clairons de la garde montante suivie d'un petit groupe de gamins qui jouent aux soldats : « avec la garde montante, nous arrivons, nous voilà... sonne, trompette éclatante, ta ra ta, ta ra ta ta ; nous marchons la tête haute, comme de petits soldats ». Moralès annonce à Don José qu'une « jolie fille est venue le demander », et qu'elle reviendrait... Don José lui répond que c'est sûrement Micaëla. Le capitaine Zuniga, nouveau dans la province, demande à Don José s'il sait ce qu'est ce bâtiment que l'on voit de l'autre côté de la place. C'est, répond le brigadier une manufacture de tabac, où ne travaillent que des femmes. Sont-elles jolies, demande le capitaine. Don José répond qu'il l'ignore car, navarrais, il estime que « ces Andalouses lui font peur », qu'il « préfère éviter le regard brûlant des Andalouses et de notre jouissante Carmen », et il raconte comment il est devenu soldat.

La cloche sonne. C'est l'heure de la pause pour les cigarières de la manufacture qui font l'éloge de la fumée du tabac :

« Dans l'air, nous suivons des yeux
la fumée
qui vers les cieux
monte, monte parfumée [...] »

Une ouvrière, la plus attendue de toutes ne tarde pas à apparaître, c'est Carmen. Les jeunes gens assemblés demandent à Carmen quand elle les aimera. En guise de réponse Carmen expose sa philosophie de l'amour, quelque peu pessimiste, dans la célébrissimehabanera « L'amour est un oiseau rebelle », pour laquelle Bizet s'est fortement inspiré de la habanera El Arreglito (« Le petit arrangement ») du compositeur basque espagnol Sebastián Iradier :

« L'amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser
et c'est bien en vain qu'on l'appelle
s'il lui convient de refuser
[...]
L'amour est enfant de bohème
Il n'a jamais jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas je t'aime
si je t'aime prends garde à toi. »

Alors qu'elle chantait sa chanson, Carmen a repéré Don José, elle l'aborde et engage avec lui une conversation sur un ton un peu moqueur puis arrache de son corsage une fleur qu'elle lance au jeune homme. Cette fleur signifie qu'elle le choisit. « Quelle effronterie », dit le destinataire, qui après quelque hésitation ramasse la fleur qui est tombée à terre, il la respire mais dit : « certainement, s'il y a des sorcières, cette fille-là en est une ».

 

Arrive Micaëla qui annonce à Don José qu'elle vient de la part de sa mère, elle lui remet une lettre qui conseille au jeune homme d'épouser... la porteuse de la lettre, car « il n'y en a pas de plus sage et de plus gentille ». Don José relit la lettre : « il n'y en a pas de plus sage ni de plus gentille ».

Un vif tumulte se produit. On apprend que Carmen « railleuse à son ordinaire » s'est moquée d'une ouvrière, qu'il en est résulté une bagarre et que Carmen a marqué une croix de saint André au couteau sur le visage de son adversaire. Zuniga interroge Carmen, celle-ci fredonne pour toute réponse. Zuniga fait arrêter la bohémienne et lui promet la prison. Ce sera Don José qui sera chargé de l'y conduire. Carmen commence à embobiner son aimable gardien et chante la séguédille :

« Près des remparts de Séville
chez mon ami Lillas Pastia
j'irai danser la séguédille
et boire du Manzanilla
[...]
j'emmènerai mon amoureux
mon amoureux ? Il est au diable
je l'ai mis à la porte hier
mon pauvre cœur est très consolable
mon cœur est libre comme l'air
j'ai des galants à la douzaine
(...)
qui veut m'aimer, je l'aimerai. »

Et elle dit qu'elle pense à « certain officier qui n'est que brigadier ». Il n'en faut pas plus pour que le trop sensible geôlier délie la corde et laisse s'échapper sa prisonnière.


Acte II - La taverne

Deux mois plus tard, des officiers se trouvent dans la taverne de Lillas Pastia, repaire notoire de contrebandiers.

Carmen chante la « chanson bohème », accompagnée des deux autres bohémiennes, ses amies Mercedes et Frasquita.

Lillas Pastia déclare que l'heure de la fermeture a sonné, le capitaine Zuniga lui répond qu'il n'est pas dupe de ce qui se passe dans l'établissement après la fermeture.

Zuniga invite les bohémiennes au théâtre, le beau père crie, elles refusent. Il invite Carmen qui refuse également ; il lui demande si c'est parce qu'elle lui en veut de l'avoir envoyé en prison. Mais Carmen feint de ne pas s'en souvenir. Et Zuniga lui annonce que le jeune brigadier chargé de la conduire s'est fait dégrader et emprisonner pour l'avoir laissé échapper. Mais le soldat vient de terminer de purger sa peine.

 

On entend des exclamations qui viennent de l'extérieur de la taverne : « Vivat le torero, vivat Escamillo. »

Le chœur loue l'intrépidité d'Escamillo qui s'est couvert de gloire aux dernières courses de Grenade. À l'invite de Moralès, il entre dans l'auberge et aussitôt s'adresse aux officiers :

« Votre toast, je veux vous le rendre
Señors, car avec les soldats
oui les toreros peuvent s'entendre,
pour plaisirs, ils ont les combats
(...)
Allons, en garde, allons, ah !
Toréador, en garde !
Toréador ! et songe bien, oui,
et songe en combattant
qu'un œil noir te regarde
et que l'amour t'attend. »

Escamillo aperçoit Carmen et lui fait des avances, qu'elle rejette avec une certaine coquetterie.

 

Les contrebandiers Le Dancaïre et Le Remendado essayent d'embringuer Carmen et ses deux amies dans une opération de déchargement de marchandise sur la côte. Carmen refuse de les accompagner. La raison ? « Je suis amoureuse ». Le Dancaïre : « Voyons, Carmen sois sérieuse ».

De qui Carmen est-elle amoureuse ? Certainement, dit Frasquita, de ce prisonnier à qui Carmen a fait remettre une lime et une pièce d'or pour qu'il puisse s'échapper, mais il ne s'en est pas servi. Don José tout juste sorti de prison fait son entrée au moment où tous les autres, sauf Carmen, partent. Carmen lui demande pourquoi il ne s'est pas servi de cette lime. Le brigadier répond que son honneur de soldat lui interdit de déserter et proclame son amour à celle qu'il retrouve.

 

Carmen s'amuse à rendre jaloux son amoureux en disant qu'elle a dansé pour les soldats puis elle le calme en disant qu'elle dansera pour lui seul cette fois, ce qu'elle fait au cours d'une danse très suggestive et ensorcelante. Cependant le clairon sonne et Don José doit rejoindre son unité, ce que n'accepte pas Carmen qui le chasse avec mépris :

« Il court, il perd la tête
et voilà son amour. »
Don José proteste de toute sa force :
« la fleur que tu m'avais jetée
dans la prison était restée
flétrie et sèche
cette fleur gardait toujours sa douce odeur. »

Carmen demande à Don José, pour lui prouver son amour, de le suivre dans la montagne « là-bas si tu m'aimais » avec les contrebandiers. Mais pour Don José, c'est la honte et l'infamie que de déserter. « Non, je ne t'aime plus » lui dit Carmen « Adieu, adieu pour toujours » dit Don José.

 

Survient le capitaine Zuniga qui entre en faisant sauter la porte et qui prétend user de l'autorité que lui confère son grade pour chasser le brigadier et courtiser Carmen. Don José saute sur son sabre, les contrebandiers désarment le capitaine et le retiennent quelque temps. Zuniga admet son impuissance et tient des propos menaçants à l'égard de Don José.

« Es-tu des nôtres maintenant ? », demande Carmen à Don José, qui piteusement répond : « il le faut bien ». Carmen, les bohémiennes et les contrebandiers promettent à Don José : « Pour pays l'univers et pour loi ta volonté ! Et surtout, la chose enivrante : la liberté ! »


Acte III - La montagne

Un site pittoresque et sauvage dans la montagne, c'est le repaire des contrebandiers.

Les contrebandiers évoquent la grandeur de leur métier, font une halte et discutent des détails de l'opération. Carmen et Don José se querellent, Carmen dit que son amour n'est plus ce qu'il était, Don José pense à sa vieille mère, Carmen lui conseille d'aller la retrouver, car « décidément, tu n'es pas fait pour vivre avec nous, chiens et loups ne font pas longtemps bon ménage ».

 

Frasquita et Mercédès tirent les cartes et y lisent un avenir très prometteur, amour, châteaux, bijoux, la bohémienne n'y voit que la mort, toujours la mort, pour elle et pour son amant. Carmen dit qu'elle est sûre d'obtenir la bienveillance d'un douanier, ce qui suscite chez Don José une vive réaction de jalousie. Les trois bohémiennes n'ont pas le moindre doute sur les chances qu'elles ont de faire passer la marchandise :

« S'il faut aller jusqu'au sourire
que voulez-vous, on sourira,
et d'avance, je puis vous le dire,
La contrebande passera. »

 

Accompagnée d'un guide, Micaëla pénètre dans le camp. Elle dit qu'elle n'a pas peur, mais en fait, « j'ai beau faire la vaillante au fond du cœur, je meurs d'effroi. »

Don José, qui surveille le camp, tire sur un inconnu mais le manque. Cet inconnu n'est autre qu'Escamillo qui explique à l'apprenti contrebandier les raisons de sa venue. C'est pour obtenir les faveurs d'une belle bohémienne du nom de Carmen, car, il le suppose, elle n'aime plus le soldat qui avait déserté pour elle. « Les amours de Carmen ne durent pas six mois ». Les deux hommes ne tardent pas à s'affronter, Escamillo, un professionnel est sûr de l'emporter, il l'emporte effectivement mais comme il a pour habitude de tuer les taureaux mais pas les hommes, il épargne son rival mais glisse et tombe. Don José veut le frapper, à ce moment, entre Carmen qui l'en empêche. Escamillo invite Carmen aux courses de Séville et quand il est parti, Don José lance à Carmen : « prends garde à toi, Carmen, je suis las de souffrir ».

 

Les contrebandiers découvrent Micaëla qui est venue chercher Don José. Sa mère dit-elle, est au désespoir. Carmen encourage Don José à partir, mais l'idée de laisser la place à un nouvel amant est insupportable à Don José. Micaëla annonce : « Ta mère se meurt, et ne voudrait pas mourir sans t'avoir pardonné. »

 

Au moment de partir, Don José s'adresse à Carmen : « sois contente, je pars, mais nous nous reverrons. » On entend au loin Escamillo entonner son chant de combat. Il est sûr maintenant de sa victoire amoureuse.


Acte IV - La corrida

Une place à Séville, devant les murs et l'entrée des arènes. Les marchands s'affairent et proposent eau, éventails, lorgnettes, oranges, vin, cigarettes, etc. Le capitaine Zuniga s'étonne de ne pas voir la Carmencita. Frasquita lui dit qu'elle ne doit pas être bien loin, car elle ne quitte plus Escamillo. Frasquita s'enquiert de Don José ; il a été vu dans son village mais a disparu depuis. Frasquita dit qu'à la place de Carmen, elle s'inquiéterait.

Avant le combat, Carmen dit à Escamillo que s'il gagne, elle se livrera a lui.

 

Entrées successives de la quadrille des toreros, de l'alguazil, des chulos et des banderilleros et des picadors. Arrive enfin Escamillo, accompagné de Carmen, radieuse dans un costume éclatant. Il entre dans l'arène après avoir chanté avec elle un bref mais magnifique duetto d'amour.

Frasquita et Mercédès, qui ont aperçu Don José dans la foule, mettent en garde Carmen, qui leur répond : « Je ne suis pas femme à trembler devant lui ». Toute la foule pénètre dans l'amphithéâtre à l'exception de Carmen. Don José apparaît ; il la supplie de lui pardonner et de le suivre pour « commencer une autre vie, loin d'ici, sous d'autres cieux ». Devant son refus obstiné, il en vient à la menacer. La jeune femme lui répond : « Jamais Carmen ne cédera : libre elle est née et libre elle mourra. » Dans l'arène retentissent les cris de joie du public qui salue le triomphe d'Escamillo. Pressée de rejoindre celui-ci, Carmen défie Don José et jette la bague que celui-ci lui avait offerte à l'époque où elle l'aimait. Don José, fou de désespoir, la frappe à mort avec un poignard, alors qu'Escamillo apparaît sur les marches du cirque, entouré de la foule qui l'acclame.

Programme et distribution

Compositeur : Georges Bizet
Libretto d'après le roman éponyme de Prosper Mérimée, par Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Metteur en scène : Calixto Bieito
Scénographe : Ildefonso Flores Tarres
Costumière : Mercé Paloma
Assistante à la mise en scène : Lucía Fernández Astigarraga
Traduction hongroise par Judit Kenesey
Traduction anglaise par Arthur Roger Crane
Responsable du Chœur d’Enfants : Nikolett Hajzer
Directeur de Chœur : Gábor Csiki

 

Chef d’orchestre : Péter Halász
Carmen : Andrea Szántó, Jolana Slavíková, Viktória Mester
Don José : Szabolcs Brickner, Boldizsár László
Escamillo : Csaba Sándor
Dancaïre : Attila Erdős, Máté Fülep
Remendado : Benjámin Beeri, Botond Ódor
Zuniga : István Rácz, Géza Gábor
Moralès : Attila Dobák, András Káldi Kiss
Micaëla : Orsolya Sáfár, Andrea Brassói-Jőrös
Frasquita : Zsuzsanna Kapi, Ildikó Megyimórecz
Mercédès : Melinda Heiter

 

Avec l'Orchestre, le Chœur et le Chœur d'Enfants de l'Opéra d'État Hongrois

Galerie de photos
Rákossy Péter
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Opéra d'État hongrois

INFORMATION EN CAS DE MAISON COMPLETE !

Si toutes les places sont épuisées pour l'heure sélectionnée, mais que vous voulez quand même voir notre production ce jour-là, nous commencerons à vendre 84 de nos places debout extrêmement abordables 2 heures avant le début de la représentation, avec lesquelles vous pourrez visiter le galerie au 3ème étage. Les billets peuvent être achetés à la billetterie de l'Opéra et sur notre interface en ligne. Nous attirons votre attention sur le fait que la scène n'est visible que de manière limitée depuis les places debout et les sièges latéraux, mais en même temps, le suivi de la représentation est également soutenu par une diffusion télévisée sur place.

 

L'Opéra d'État hongrois (hongrois : Magyar Állami Operaház , prononcé [ˈmɒɟɒɾ ˈaːllɒmi ˈopɛɾɒhaːz]) est une salle d'opéra de style néorenaissance, située à Budapest. Il héberge l'opéra national de Hongrie.

 

Avant 1873, la ville de Budapest n'existait pas, seules existaient Buda, Pest et Óbuda. À cette date, ces trois villes furent réunies et Budapest est née. Le tourisme a connu une expansion considérable entraînant la construction de cafés et de restaurants. La nécessité d'une salle d'opéra s'est rapidement faite sentir pour promouvoir la culture.

 

L'empereur François-Joseph d'Autriche-Hongrie confie à Miklós Ybl, un des architectes hongrois le plus coté du xixe siècle, le soin de réaliser l'ouvrage. La construction dure 9 ans, de 1875 au 27 septembre 1884, date de l'inauguration.

 

Le bâtiment, richement décoré, est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture néorenaissance avec, cependant, des éléments de style baroque. L'ornementation est réalisée par des artistes hongrois renommés à l'époque : Bertalan Székely,Mór Than et Károly Lotz. Bien que le bâtiment ne soit pas considéré comme le plus important, son esthétique et sonacoustique le classent parmi les premières salles d'opéra dans le monde.

 

Le bâtiment

 

L'auditorium de 1261 places, en forme de fer à cheval (d'après les calculs réalisés en 1970 par un groupe d'architectes internationaux), a la troisième meilleure acoustique en Europe après la Scala et l'Opéra Garnier. Bien que beaucoup de salles aient été construites depuis, l'Opéra national de Hongrie reste parmi les meilleurs en termes d'acoustique.

Sur la façade du bâtiment trônent les statues de Ferenc Erkel, compositeur de l'Himnusz, hymne national hongrois, du premier directeur de l'opéra et à l'origine de laSociété philharmonique de Budapest, ainsi que celle de Franz Liszt, le compositeur hongrois bien connu.

Chaque saison s'étend du mois de septembre à la fin du mois de juin. Outre la présentation d'opéras, le bâtiment abrite le Ballet national hongrois.

Beaucoup d'artistes de renom ont été invités à se produire. Parmi ceux-ci, le compositeur Gustav Mahler qui a également été chef d'orchestre à Budapest de 1888 à1891 et Otto Klemperer qui a été le directeur musical pendant trois ans de 1947 à 1950.

Des travaux de rénovation importants sont entrepris en 1980 sur des fonds de l'état hongrois. Ils durent jusqu'en 1984. La réouverture de la salle a lieu le27 septembre 1984, soit exactement 100 ans après son ouverture initiale.

Le second opéra national est le théâtre Erkel (hu). Il est bien plus grand et abrite également un ballet.

Des visites guidées en six langues (En français notamment) ont lieu tous les jours à 15 et 16 heures.

Attila Nagy
© Rákossy Péter
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